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 Les Traqueurs sciliens [PNJ de groupe]

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Les Traqueurs sciliens

Les Traqueurs sciliens

Masculin Age joueur : 52
Race : La Confrérie comprend des membres de races variées, principalement Humains, Nains et Elfes.
Sceau : Sceau de Scil


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MessageSujet: Les Traqueurs sciliens [PNJ de groupe]   Les Traqueurs sciliens [PNJ de groupe] EmptyLun 4 Juil - 22:34

Nom du groupe : La Confrérie des traqueurs sciliens

Nature et race du groupe : l'organisation regroupe des membres sans restrictions d'âge, ni de race. Il n'y a pas de « profil type » chez les traqueurs, il semble en effet que chaque membre ait une personnalité et des antécédents uniques. Notons toutefois que les coordinateurs de la Confrérie n'acceptent pas les candidats dont la réputation est trop licencieuse. Dans leur propre intérêt, les écorcheurs d'enfants et autres récidivistes feraient même mieux d'éviter l'enseigne des Traqueurs. Ceux-ci voient en effet les psychopathes d'un très mauvais oeil... Il n'est pas non plus facile pour les femmes d'intégrer la Confrérie. La majorité de ses membres sont des hommes qui n'ont que peu d'estime guerrière pour le sexe opposé. Toutefois quiconque ayant une expérience de combattant(e) peut présenter sa candidature.

Royaume ou terre de vie: Royaume de Scil

Métier du groupe : La Confrérie est une organisation officielle de mercenaires. Les traqueurs sciliens, ainsi sont-ils nommés, sont affectés à des tâches aussi diverses que dangereuses. Payés pour agir seuls, par deux ou par trois, voire exceptionnellement en plus grand nombre, ils peuvent aussi bien chasser des hordes de bêtes sauvages que neutraliser des bandits de grand chemin. Il est même arrivé qu'un traqueur soit payé pour voler ou assassiner quelqu'un. On les trouve en quelque sorte dans des situations où l'intervention des Sentinelles d'Or est impossible, ou trop embarrassante pour les individus concernés. Toutefois, la Confrérie n'est pas la seule compagnie de mercenaires de Scil, elle travaille en étroite conccurence avec d'autres organisations parfois bien moins fréquentables, car moins humanistes dans les méthodes qu'elles emploient. Si la Confrérie des traqueurs sciliens a une existence officielle, il lui arrive cependant de travailler dans l'illégalité. Elle n'a cependant presque rien en commun avec la pègre scilienne, et rejette toute forme d'attentat contre le régime politique en place. Elle travaille parfois en collaboration avec les Sentinelles d'Or, en reconnaissance ou en soutien dans les opérations de grande ampleur. Le CECMA-TE sollicite aussi parfois la protection de mercenaires qu’il tient en estime. Il semble en effet que les archéologues et autres chercheurs du CECMA-TE aient des relations privilégiées avec la Confrérie. Certains travaux sur le terrain nécessitent une escorte. Lorsque ce travail n'est pas effectué par des Sentinelles, il revient à une poignée de mercenaires passionnés.

Voici une description des différentes étapes du travail d'un traqueur scilien, qui obéit dans l'extrême majorité du temps à des contrats. Est joint en italiques un exemple concret afin de faciliter la compréhension de ce processus. Cette description aborde quelques subtilités du mercenariat, il n‘est donc pas nécessaire de la lire en entier si vous n‘êtes pas intéressé par la Confrérie. Sa lecture s’impose à tous les joueurs qui désirent jouer les traqueurs ou faire appel à leurs services.

- Une société ou un particulier fait une requête auprès de la Confrérie. Monsieur Courtaud est un négociant scilien, qui travaille en partenariat avec un marchand d'une ville du nord du royaume. Or un de ses valets a récemment disparu en allant livrer marchandise au partenaire en question. A force de conjectures, Monsieur Courtaud conclut que son valet est probablement tombé entre les mains de brigands, chose presque anodine dans les contrées du nord de Scil. Or il doit à présent effectuer une livraison de la plus haute importance auprès de son partenaire. Il décide d'envoyer un autre valet, en faisant cet fois appel aux traqueurs sciliens pour escorter la marchandise. Plutôt que de faire une demande écrite, il va lui-même au siège de la Confrérie et pose une requête. Il rencontre un traqueur et lui transmet toutes les informations potentiellement utiles pour ce travail d'escorte (itinéraire, durée du voyage, quantité de biens et de personnes à protéger).

- La Confrérie observe l'identité du ou des clients, ainsi que les paramètres de la requête et décide si ces éléments peuvent ou non donner lieu à la signature d'un contrat. C’est un des coordinateurs qui se charge de signer. Étant au sommet de la hiérarchie, c‘est lui qui a la responsabilité du contrat. C'est également lui qui évalue le montant de la prime. Le client doit impérativement verser à la Confrérie un tiers de ce montant avant la signature. Cette avance sert à prévenir la Confrérie face aux clients malhonnêtes. Le client versera aux commis le reste de la récompense au terme du contrat. Le traqueur transmet la requête de M.Courtaud à un des coordinateurs de l'organisation. Celui-ci estime que la requête est parfaitement réalisable, en échange d'une jolie somme. Il trouve aussitôt deux traqueurs disponibles et les charge de ce travail. Le marchand accepte de verser au préalable un tiers de la somme exigée. Ainsi en quelques minutes, le contrat est mis sur papier et signé par Monsieur Courtaud, le coordinateur et les deux traqueurs. Ceux-ci sont désormais « commis » à ce contrat.

- Après signature du contrat, les commis se mettent au travail. Désormais, tous les individus concernés par le contrat sont tenus au secret. Le contrat se fait dans un cadre confidentiel. Monsieur Courtaud fixe un rendez-vous au lendemain et rentre chez lui. Le lendemain, les traqueurs retrouvent le valet et la marchandise à la sortie de Scil. L'équipe se met en route vers une ville frontalière du nord du royaume. Le voyage dure cinq semaines et se déroule sans incident. La marchandise est livrée chez le partenaire de Monsieur Courtaud, et l'équipe profite d'un court répit avant de se remettre en route pour Scil. Sur le chemin du retour, le petit cortège tombe dans une embuscade tendue par des brigands. Les deux traqueurs éliminent les bandits sans trop de difficultés, mais le valet de Monsieur Courtaud est tué d’un coup de sabre. Les traqueurs mettent son corps dans le chariot et le ramènent à Scil à la boutique de Monsieur Courtaud.

- Si les conditions du contrat sont remplies, les commis touchent les deux tiers de la prime et la partagent de façon égale. Ils exigent un supplément si ces clauses sont erronées. Le client peut refuser de payer la totalité de la prime si les traqueurs n’ont pas fait le travail exigé. Au lieu de recevoir la totalité de la prime, les mercenaires n’en touchent que la moitié, car le valet est mort et Monsieur Courtaud veut être indemnisé. Bien qu’ils aient réussi à amener la marchandise à bon port, les deux commis n’ont pas satisfait toutes les exigences du client, qui voulait évidemment récupérer son valet sain et sauf. Le client est roi, c’est un des principes des traqueurs.

- Quand le contrat est terminé, les commis doivent repasser par la Confrérie pour accuser l'accomplissement du contrat. Au moins un commis sur trois doit fournir un rapport écrit. Le contrat est ensuite classé dans les archives de la Confrérie. Le lien tripartite de client-commis-responsable est dissous. Frustrés de ne toucher qu'une petite partie de la somme initiale, les commis rentrent au quartier général de la Confrérie. L’un d’eux fait son rapport au coordinateur signataire. Celui-ci les sermonne et refait les comptes pour partager la prime totale en trois parts égale. Il met un tiers de cette somme dans la trésorerie de la Confrérie et donne le reste aux commis, puis il classe le contrat dans les archives.

Champ d’action, lieux où l’on peut rencontrer le groupe : L’organisation travaille sur toute la partie ouest du continent.

Les conditions pour trouver un membre du groupe : Si le champ d’action des traqueurs est très large, il est toutefois peu probable d’en croiser par hasard. Ceux-ci ne sont qu’une trentaine et cachent de toute façon leur appartenance à la Confrérie. Les gens bien informés savent qu’il est possible d’en croiser un ou deux dans certaines tavernes de Scil et des villes frontalières, où ils cherchent discrètement des contrats. Les gens bien informés savent aussi que le meilleur moyen d’obtenir leur aide est de se rendre à leur quartier général. Depuis la création de la Confrérie, celle-ci a toujours siégé à Nascéris, à la Taverne du Crapaud d'Argent. C’est un établissement bien tenu où il fait bon vivre. On y trouve des traqueurs de jour comme de nuit, et il faut rarement plus d’une heure ou deux pour obtenir un contrat, si les conditions sont jugées adéquates par les coordinateurs de la Confrérie. Il est parfaitement impossible de rencontrer des traqueurs à l’est du continent. L’ouest a son lot de guerriers chevronnés, malgré le calme apparent qui règne dans ses contrées.


Caractère commun du groupe : Il est difficile d’établir un caractère commun à tous les traqueurs. Ses membres ont tous des parcours et des tempéraments différents. Alors que certains connaissent encore l’ardeur de la jeunesse, d’autres sont riches d’une très longue expérience et d’une sagesse exemplaire. Il ne fait aucun doute que certains d’entre eux se sont engagés dans les traqueurs afin de tirer un trait sur le passé et commencer une seconde vie. Aussi sont-ils peu nombreux à se livrer au jeu des grandes confidences. Les candidats sachant lire et écrire sont valorisés. Notons d’autre part que certains concilient leur profession de traqueur avec une vie familiale assumée.

Tous font l’objet d’un talent réel au combat, c‘est là la première condition pour rejoindre les traqueurs. La Confrérie compte d’excellents archers, des virtuoses de l’épée et de la lance, du marteau et des armes de jet, certains peuvent même se targuer d’être des lanceurs de sort talentueux (rien à voir cependant avec la maîtrise de magiciens du Cercle éclatant ou celle des sorciers indépendants). On distingue certains profils de combattants lourds et légers, de cavaliers, de voleurs et d’acrobates… Les traqueurs n’ont par ailleurs pas d’uniforme attitré, ceci afin qu’on ne les identifie pas en tant que tels. Cependant, tous utilisent un mot de passe pour se reconnaître en cas de doute : « les choux transpirent des oreilles ». La stupidité de la formule a toujours causé de vives protestations, toutefois l’histoire a montré que ce mot de passe n‘a jamais été découvert par les ennemis des traqueurs.

Il y a tout de même un esprit commun à tous les traqueurs. Celui-ci se trouve écrit en toutes lettres dans la charte et le serment de la Confrérie, auquel chaque traqueur se soumet par une signature et une récitation. Ces règlements, dont l’écriture est dénuée de tout esprit identitaire niais et superflu, incluent entre autres le respect à l’égard des autres traqueurs, et surtout à l’égard du client ! Il faut voir ici l‘utilitarisme qui est aux fondements de la Confrérie : le respect entre les membres est une nécessité, car la cohésion globale en dépend. Toutefois, la solidarité et la camaraderie ne sont que peu pratiqués entre traqueurs, du moins en dehors des contrats. Certains se tiennent en horreur, et se le montrent avec plus ou moins d’affirmation. Notons que certains s’attachent tout de même à un sentiment de solidarité et d‘identité commune, et tissent des liens très forts avec d’autres combattants.

Malgré ce désintérêt affiché pour l‘hypocrisie sociale, la Confrérie considère qu’il est bon de se plier aux exigences les plus exubérantes venant des clients, du moment que ceux-ci ont l’argent et ne veulent pas causer la discorde dans le royaume de Scil. Liberté d’opinion et d’expression sont tout de même favorisées au sein de l‘organisation, de même que l’équité entre les membres. Tous évoluent pareillement au sein de la Confrérie, et partagent équitablement les primes obtenues en remplissant les contrats. La hiérarchie n’est incarnée que par le trio des coordinateurs, qui ont le rôle d’administrateurs de la Confrérie, et qui participent parfois aux contrats les plus importants. L’équité entre les membres justifie à elle seule le titre de « confrérie », un mot qui d’une certaine façon incarne des valeurs d’égalité.

Apparence(s) des créatures du groupe : Il n’y a une fois encore pas d’apparence physique commune à tous les traqueurs, exceptée leur allure de combattants aguerris. Presque tous sont catalogués comme tels, soit de part leurs habitudes vestimentaires, soit à cause de leur posture, étrange alliance de force brute et de contrôle de soi. Tout peut changer d’un traqueur à un autre, de la taille à la démarche, jusqu’à l’expressivité du regard et au degré de raffinement.
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Les Traqueurs sciliens

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Race : La Confrérie comprend des membres de races variées, principalement Humains, Nains et Elfes.
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MessageSujet: Re: Les Traqueurs sciliens [PNJ de groupe]   Les Traqueurs sciliens [PNJ de groupe] EmptyLun 4 Juil - 22:51

Histoire et/ou Légende des membres du groupe :

Il n’y a rien, ou presque rien de mystique dans l’histoire de la Confrérie. Celle-ci est une association au but lucratif affiché. Deux mains d’homme suffisent à compter les années passées depuis sa fondation, mais les chiffres mentent à la richesse des évènements dont elle a été la matrice. Si la Confrérie n’est qu’un poids plume dans la récente histoire politique des terres de l’ouest, elle a toutefois engendré de folles aventures à échelle d’homme. Des pages épiques, écrites au sang et à la sueur, et que certains confrères annalistes passent des nuits entières à rédiger.

La création de la Confrérie remonte à cinq années avant la date sinistre du raid sachen sur la Cité d’Or. En cette année ordinaire, Egbert Brinsis, représentant humain de la petite bourgeoisie scilienne et coureur de jupons invétéré, profitait des fruits de sa dernière arnaque, ingénieux stratagème foncier de sa propre invention. Se faisant le conseiller financier d'un jeune noble scilien, il avait réussi à lui soutirer toute sa fortune ! Mais ce dernier ne tarda pas à se rendre compte de l'odieuse arnaque dont il était la victime. On l'informa de sa ruine le jour où, un peu trop hardi, ou maladroit, il tira un carreau d’arbalète dans l’œil d’un autre noble au cours d’une partie de chasse. Il dut indemniser l’accidenté (lequel était dans un état proche de la mort), et entra alors en catalepsie, apprenant que son trésor familial était vide. Quelques heures plus tard, retrouvant sa mobilité, il comprit que son nouveau conseiller financier s'était joué de lui. Cet homme était notre fameux Egbert Brinsis, qui s’était présenté à lui sous un autre nom.

Lorsque l'accident de chasse arriva, Brinsis était en congé à Scil où il profitait de la compagnie d’un fils, dont il avait quitté la mère quelques années auparavant. Il eut bientôt vent de l‘affaire qui se tramait et dont il était l‘élément déclencheur. Bon duelliste, mais peu courageux, il décida qu’il devait se cacher sous terre. Et c’est-ce qu’il fit, abandonnant son fils une fois encore. Egbert Brinsis se terra sous Scil, dans la fabuleuse cave naine de Nascéris, et trouva refuge au fond de la vilaine rue de Grassebarbe, dans une vieille auberge à l’architecture grotesque, endroit peu fréquentable, et plutôt fréquenté. Au milieu de prostituées et de marins qui n’avaient plus vu la mer depuis des lustres, l’arnaqueur se cacha du grand monde de Scil, puis il commença à trouver le temps long. Il voulait faire fructifier son argent, et cela le plus tôt possible, mais il réalisa qu’il était pris à rebours par sa propre arnaque : la petite noblesse de Scil s’était passé le mot, et le portrait de Brinsis était maintenant placardé dans toutes les mauvaises tavernes de la surface. Son visage d’arnaqueur, affublé d’un postiche plus vrai que nature, était accompagné de ces quelques indications : « Arnaqueur et faux conseiller financier. Identité réelle inconnue. Très dangereux. A remettre aux miliciens de la Ligue des Nobles Flamberges, vivant si possible. Très forte récompense. »

Le plus naturellement du monde, le bourgeois sombra dans l‘angoisse. Mettre un pied hors de sa petite chambre devenait une épreuve de force, et plus les jours passaient, plus Brinsis craignait que les gros bras de Nascéris ne s’intéressent à lui. Il connut alors des troubles de la personnalité, se parlant à lui-même à longueurs de journées, et ouvrant en permanence sa porte pour guetter le couloir. Il perdit du poids et devint plus exubérant encore qu’à l’accoutumée. Il lui semblait que les murs de l’auberge allaient se refermer sur lui et l‘écraser comme un cancrelat. Le terrier devenait tombeau.

Il se rendait pourtant dans la salle de l’auberge en de rares occasions, terrassé par la fin et effrayé par les ombres projetées sur les murs de sa chambre. Un matin ordinaire, alors qu’il dévorait une assiette de lentilles tout en épiant nerveusement la clientèle, tout crasseux et puant qu’il était, son regard s’accrocha soudain à une silhouette qu’il n’avait jamais vue auparavant. Un Elfe Noir, assis au fond de la taverne, savourait silencieusement un ragoût de marcassin. Il était vêtu tel un aventurier, et portait à la ceinture un sabre de très belle facture. Son visage ne traduisait aucune émotion, et le moindre de ses gestes aurait fait pâlir la Grâce elle-même. Brinsis se sentait comme hypnotisé par cet individu qui n’avait rien d’ordinaire. Fasciné, oubliant ses dévorantes angoisses, il s’assit en face de l’homme. Celui-ci ne leva même pas les yeux de son assiette. En toute spontanéité, Brinsis lui posa des questions. D’où venait-il ? Que faisait-il ici ? L’Elfe Noir ne cilla pas. Brinsis resta silencieux, puis son regard éreinté et inexpressif se ralluma soudain, illuminé par son légendaire entrain. Pour la première fois depuis des semaines, il avait une idée en tête. Et comment n’y avait-il pas songé auparavant ? Il apostropha l’aventurier :

- Cherchez-vous du travail ? J’en ai un pour vous. Et je suis riche. Riiiiiiiche !

Il hurlait à présent, et toute la taverne le dévisageait et marmonnait des moqueries. Avant qu’il n’ait pu comprendre ce qui lui arrivait, Brinsis se retrouva immobilisé, la tête sur la table et les deux poignets maintenus par une technique de clé de bras qu’il n’avait jamais vue auparavant. La voix de l’Elfe Noir sonna, impassible.

- Je sais que vous êtes riche, car je sais qui vous êtes. Vous savez que je peux vous tuer sur le champ sans effort, et je sais aussi qu’on m’en remerciera. Parlons affaire, si c‘est c’que vous voulez.

Il lâcha prise, et Brinsis se redressa, le souffle coupé. Ses yeux se rivèrent sur le ragoût de marcassin à moitié entamé. L’Elfe tarda à comprendre que sa clé de bras et sa menace explicite n’avaient pas coupé l’appétit de l’arnaqueur, bien au contraire. Manger, voilà une étrange façon de se remettre d’un choc, pensait-il. Il fit glisser l’assiette jusqu’à son interlocuteur. Celui-ci mastiqua longuement un morceau de viande, le visage blanchi par une terreur silencieuse. Brinsis ne vouait plus aucune admiration à l’être qui lui faisait face. Plein d’amertume, il laissa son bout de viande et leva sur le visage de l’Elfe des yeux presque bovins, tant ils étaient inexpressifs.

Il est aisé de deviner la suite : l'Elfe Noir, se gardant bien de révéler son nom, fit chanter Brinsis, ne s’engageant à le laisser en paix qu’en échange d’une belle somme. Puis, le mur de glace fondit, les minutes passant, et sans qu’ils ne s’en aperçoivent, un lien de confiance sembla se nouer entre les deux individus. Brinsis reprit un peu ses moyens, et grâce à un discours très habile, obtint de l’Elfe sa protection, après quelques heures de conversation intense. La lumière de Nascéris commençait à décliner quand ils commandèrent la première pinte de bière. Au fil d’une discussion de plus en plus animée, Brinsis renouait avec sa forte personnalité et son esprit vif, et il en découvrait toujours un peu plus sur l’aventurier. Son nom était, Lothior, dit l’Étourneau, un surnom drapé de mystère. S’il n’était guère chaleureux, il maniait toutefois les mots avec une simplicité et une concision surprenantes. Aux questions élaborées d’Egbert Brinsis, il répondait toujours par des bouts de phrase pleins d’allusion et d’une cruelle ironie qui plaisait à Brinsis, et c’était toujours avec ce même regard impassible, qu’une lueur d’intelligence rendait aussi expressif que les portraits des plus grands peintres.

Grisés par la bière et rassasiés par leur conversation, ils remirent leurs discours au lendemain et se séparèrent. Lothior l’Étourneau se mit en tête de surveiller l‘auberge et ses alentours, se mettant dans la peau d’un garde du corps. Et cependant, tandis que Brinsis gardait les yeux rivés sur le plafond de sa chambre, il lui sembla soudain recevoir des cieux une inspiration sidérale. Il avait une nouvelle idée, et il renonça à fermer un œil de toute la nuit. Il prit une plume et le petit manuscrit où toutes ses affaires étaient consignées, et il se mit à écrire, avec la frénésie des grands jours. A la lueur d’une bougie, son regard brillait d’un sourire enfantin, et à mesure que sa création prenait forme, il riait à pleine gorge, du rire extatique et grotesque d’un ogre jouant à démembrer un enfant. Les ombres de sa petite chambre rapetissaient, et les craquements sinistres de la vieille auberge s’évanouissaient un peu plus à chaque page qu’il écrivait. Brinsis reprenait de l’assurance, mettant à profit toutes ses compétences d’administrateur et d‘entrepreneur. Il était en train de créer la solution à tous ses problèmes, son havre de sécurité, une forteresse dans laquelle tout l’argent qu’il avait amassé allait être injecté.

Quand les premières lueurs du jour arrosèrent Nascéris, Brinsis posa sa plume, et laissa planer un regard satisfait sur son projet. Il était achevé, à quelques détails près. Il se leva de son pupitre, épuisé, et clopina jusqu’à sa fenêtre minuscule. Les premiers rayons de soleil jour illuminaient par endroit les parois majestueuses de la cave naine, passant à travers quelques larges excavations creusées dans les hauteurs de la caverne. Nascéris dormait d’un sommeil de plomb, immobile et silencieuse. Pourtant, quelque chose attira à ce moment-là l’attention de Brinsis. Sur le toit d’en face, un petit objet émettait une vive lumière argentée. En plissant les yeux, Brinsis constata que l’objet se déplaçait par des bonds qui ne faisaient pas plus d‘un pied de longueur. S’agissait-t-il d’un prodige, ou n’était-ce qu’une hallucination ? Espérant trouver une réponse, il se rapprocha encore de la fenêtre, et ouvrit soudain la bouche pour exprimer son étonnement. Mais aucun son ne sortit de sa gorge. La chose qu’il examinait avait tout l’air d’un batracien luisant, gros comme le poing ; un improbable Crapaud d’Argent, débonnaire et imbécile, croassant et bondissant sur le faîte de la maison d’en face.

Brinsis fronça les sourcils, et détourna le regard, examinant maintenant le carnet où l’œuvre de sa vie était consignée. Fallait-il considérer cet animal surnaturel comme un signe divin ? Brinsis ne croyait aux dieux et déesses sciliens que lorsque cela l’arrangeait. Fatigué d’avoir veillé toute la nuit, il s’accorda quelques heures de repos et oublia pour un temps la vision du crapaud d’argent. Il se leva en fin de matinée, et descendit avec son projet sous le bras. Il avait l’étrange conviction que Lothior l’Étourneau l’épaulerait dans son projet. Il en avait fait son garde du corps, alors pourquoi ne pas faire de lui son second ? Les deux hommes s’attablèrent et déjeunèrent, Brinsis exposant son plan dans les moindres détails, Lothior écoutant avec attention, ne l’interrompant qu’en de rares occasions pour demander des précisions quand cela lui était nécessaire. Deux heures plus tard, Brinsis ayant abordé tous les aspects de son projet, Lothior apporta des suggestions dont l’ajout fut capital. Ils se mirent d’accord sur un projet commun, et tout fut consigné dans le manuscrit de Brinsis. En quelques heures, Brinsis et Lothior venaient de poser le ciment de ce que serait la Confrérie des traqueurs siciliens, une association de mercenaires, compromis d’activités légales et informelles ; garante de la sécurité du plus grand nombre, et occasionnellement un instrument dévoué au plus offrant.

Les deux hommes se mirent au travail. Ils avaient les fondations de l’édifice, et ils n’avaient qu’à tendre les mains pour en effleurer les murs. Pour une somme ridicule, Brinsis racheta l’auberge à son propriétaire, et endossant le rôle de patron il fit le tri parmi les employés. La taverne allait évidemment servir à financer une partie du projet, mais dorénavant l’établissement ne proposeraient plus de chambres à la clientèle. Aussi les soubrettes furent-elles renvoyées, contrairement à ceux qui travaillaient à la taverne et à l’écurie. Et tandis que tous se regroupaient autour de Brinsis pour refaire une jeunesse à l’établissement, Lothior l’Étourneau écumait les tavernes de Scil, à la recherche de mercenaires potentiels. Pour couvrir Brinsis dont la tête était toujours mise à prix, Lothior se chargea d’obtenir les autorisations officielles auprès des autorités de Nascéris pour fonder leur association, et il devint officiellement fondateur de ce qui n’était alors que la Compagnie de Grassebarbe (en référence à la rue de la taverne). Officieusement, Brinsis en était l'authentique fondateur. Toutefois son statut de hors-la-loi l’obligeait à rester confiné à l’auberge, et les rares inspections de la garde de Nascéris l’obligeaient à quitter la ville et se cacher dans une prairie avoisinante. Mais l’homme semblait plus déterminé que jamais à monter une bonne affaire.

En quelques mois, l’organisation changea de fond en comble. Elle regroupait déjà une dizaine de compagnons, lesquels réalisèrent des contrats strictement officiels, encore en dehors de l’illégalité, et Brinsis et Lothior se proclamèrent coordinateurs de l’organisation, un terme qui englobe ceux d’administrateurs et de responsables. On accueillit une forge et un atelier au fond de l’écurie, et une salle de briefing fut aménagée à l’étage, à laquelle s‘ajoutèrent plus tard un entrepôt et une volière. Des mois, puis une année passèrent, et la Compagnie gagnait en notoriété et en effectif. Un matin ensoleillé, Brinsis eut une vision identique à celle qu’il avait eue un an auparavant. Le crapaud lui apparut à nouveau, et cette fois Brinsis admit l’idée d’une manifestation divine. La taverne prit le nom du Crapaud d’Argent, et le grotesque animal devint en quelque sorte le symbole de l’organisation. La troisième année d’existence de la Compagnie fut surtout marquée par le recrutement d’un troisième coordinateur. Damesh Halogvar, naguère officier des Sentinelles d’Or, était un Humain d’une quarantaine d’années, excellent combattant, bon administrateur et personnage attachant. C’est lui qui décida de trouver un nouveau nom à la Compagnie de Grassebarbe, qui devint alors la Confrérie des traqueurs sciliens.

A l’heure actuelle, la Confrérie compte environ une trentaine de mercenaires, et signe une moyenne de dix-neuf contrats par mois. Les contrats informels constituent désormais une petite proportion de ce total. Ces contrats concernent surtout les vols et les assassinats. Deux médecins et un vétérinaire sont payés pour assurer les soins. La taverne du Crapaud d’Argent reste quant à elle un lieu préservé, dont peu de gens en dehors de Nascéris connaissent l’existence.

Profils des coordinateurs : Egbert Brinsis est l'authentique fondateur de la Confrérie. C'est un Humain d'une quarantaine d'années, aux cheveux courts et grisonnants et au corps élancé et vigoureux. Il est connu pour son esprit vif, son extravagance et sa mégalomanie, laquelle a largement déteint sur son accoutrement, coloré et sophistiqué. C'est un homme épris de réussite et plein d'idéaux, mais ses nombreux vices ont souvent mis un frein à sa vie professionnelle et sentimentale. Il est davantage un administrateur qu'un combattant, et son statut de fugitif l'empêche de se montrer au grand jour. C'est pourquoi il ne quitte presque jamais les quartiers de la Confrérie, et plus rarement encore les murs de Nascéris. Son fils lui rend désormais des visites régulières au Crapaud d'Argent.

Lothior l’Étourneau est un Elfe Noir au passé énigmatique. Son apparence impose le respect, de part la beauté de ses traits et la force qu'il dégage par sa démarche et sa posture. Son talent pour le maniement du sabre et des lames courtes ne fait aucun doute, à tel point qu'il égale les plus grands combattants de l'Ouest. C'est pourquoi il suscite plus souvent la crainte que la sympathie, sauf pour les deux autres coordinateurs qui ont trouvé en lui un ami au grand coeur. Ses affaires secrètes l'amènent souvent à s'absenter pendant des semaines entières, mais de retour à la Confrérie, il s'implique volontiers dans des contrats.

Assis à côté des autres coordinateurs, Damesh Halogvar semble le plus normal des trois dirigeants de la Confrérie. Âgé d'une quarantaine d'années, il a un physique quelconque, mais on peut trouver de la sympathie dans son regard et y voir l'empreinte de la sagesse. Sa constitution solide laisse soupçonner ses années de service chez les Sentinelles d'Or, dont il a acquis beaucoup de droiture, sans parler d'une connaissance érudite de l'histoire scilienne et des armes lourdes. Il est très impliqué dans la vie de la confrérie, et propose de nombreux entraînements, contrairement à ses deux confrères coordinateurs. Il reste toutefois très silencieux sur sa vie personnelle. Certaines rumeurs prétendent qu'il aurait une famille, très loin au nord de Scil.

Capacités ou pouvoir : Il n’y a qu’une poignée de bons lanceurs de sorts parmi les traqueurs sciliens, et ceux-ci ne font guère plus qu’un jet de flamme, un sort de soin mineur, de détérioration d’arme et d’armure. Les traqueurs qui possèdent un savoir magique l’exploitent souvent dans des sorts de soin ou des sorts de combat, et cet avantage fait souvent la différence face à un adversaire coriace.

Armes : Les armes sont variées au sein de l’arsenal des confrères. Tous possèdent une ou plusieurs armes, mais n’hésitent pas à se servir dans celles que prête la Confrérie. Elle laisse ses membres disposer d’armes traditionnelles, de taille et de qualité variables. Une légère majorité de traqueurs ont une préférence pour les lames longues, classiques mais rudement efficaces. D’autres se servent d’armes plus atypiques, telles que des sabres de facture elfique, des tridents, des arbalètes de poing, des étoiles de lancer et autres sarbacanes.

Familiers : Même si cela n’a rien d’obligatoire, la plupart des traqueurs possèdent leur propre cheval. Une poignée d’entre eux s’accompagnent d’un fidèle compagnon à quatre pattes, loup, chien de grande taille, petit plantigrade ou même varan. Ces animaux sont élevés avec rigueur, et dressés pour tuer bêtes et hommes. Ils font néanmoins des compagnons sûrs, auxquels les maîtres s’attachent parfois plus que de raison.

Nom du créateur du personnage : Gareth Kaerell

Nom des membres qui font agir le PNJ : Gareth Kaerell / Tok / Alia d'Or
(A chaque post vous devez signaler dedans le nom de votre personnage principal)


Si vous souhaitez jouer les traqueurs, demandez-moi le mot de passe par message privé (compte de Gareth Kaerell). Ce groupe est avant tout destiné aux joueurs désirant incarner un ou plusieurs mercenaires à la fois, pour des contrats ou autres. Ce ne sont pas des soldats, ils agissent en nombre et en durée limitée. Il est aussi possible de jouer ses trois coordinateurs (et je vous y encourage !) afin par exemple d'examiner les candidatures des nouvelles recrues.
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Alia d'Or
Administratrice
Alia d'Or

Féminin Age joueur : 35
Localisation joueur : Bordeaux

Age perso : 213
Race : Sorcière
Rang : Première Dame de Scil
Sceau : Sceau de Scil


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MessageSujet: Re: Les Traqueurs sciliens [PNJ de groupe]   Les Traqueurs sciliens [PNJ de groupe] EmptyJeu 7 Juil - 12:28

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Une trés bonne fiche, ton écriture est toujours d'une simplicité désarmante mais magnifique. C'est toujours un plaisir de te lire.

Je n'ai pas grand chose à dire, mais tu me connais... je suis pointilleuse, du moins pour le forum.

Je suis surprise que les traqueurs ne demandent pas une avance, c'est un peu trop donner de la valeur à la conscience de client qui demande parfois de la discrétion et qui ne donne pas forcément leur identité.

Si la confrérie est officielle pourquoi son quartier général n'est pas connu ? comment font les autorités ou les grandes entreprises pour les trouver ? Il faudrait peut-être trouver une solution, un bureau plus officiel, ou alors accepter que certaines personnes officielles fassent le lien.

Il faudrait donner des personnalités aux coordinateurs pour qu'on puisse les jouer lors d'une demande de mission. Les deux créateurs sont toujours présents ? c'est eux ? et le troisième ?
C'est peut-être eux qu'il aurait fallut faire en groupe PNJ ? (ne fais pas ce regard noir... c'est une réflexion)
Je pense que le PNJs des traqueurs doit surtout permettre aux joueurs de donner ou de recevoir des missions. Qu'en penses tu ?

Trés bon travail.


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Les Traqueurs sciliens

Les Traqueurs sciliens

Masculin Age joueur : 52
Race : La Confrérie comprend des membres de races variées, principalement Humains, Nains et Elfes.
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MessageSujet: Re: Les Traqueurs sciliens [PNJ de groupe]   Les Traqueurs sciliens [PNJ de groupe] EmptyJeu 7 Juil - 16:17

Merci Alia, ton compliment m' fait sourire.
Tes remarques méritent vraiment que je les prenne en compte, elles mettent en évidence certaines incohérences que je vais tâcher de corriger au mieux. J'ai écrit cette fiche en tâchant de ne pas y passer trop de temps, parfois au détriment de la logique. Ah, l'impatience est un vilain défaut.

- En ce qui concerne l'avance sur la prime, il est clair que j'aurais du y songer. Et comme l'organisation de la Confrérie est assez carrée (trop ?) et qu'on n'aime pas trop s'y embarrasser d'un tas de chiffres, je pense à une avance de l'ordre d'un tiers de la prime totale, voire la moitié. Le client est supposé détenir le montant de la prime dans son entier, alors il peut bien faire cette avance. Qu'en penses-tu ?


- J'ai supposé que l'officialité de la Confrérie n'en faisait pas forcément un organisme connu dans tout Scil. Pour moi, ses dirigeants ont surtout choisi de la déclarer pour éviter qu'elle soit une organisation "clandestine", et donc de l'exposer à de gros problèmes avec les autorités de Nascéris et de Scil, genre être surveillée de près, sujette tous les mois à des perquisitions... L'intérêt est aussi de garantir à ses mercenaires une situation un peu régulière. Mais tout cela ne répond pas à tes intérrogations. Je crois que je voulais un peu trop préserver le cadre de vie des traqueurs, alors je me suis tout bêtement contenté de dire dans le second message que la taverne était un endroit peu connu des Sciliens. Je vais éditer. On va dire que l'endroit est connu de réputation ; mais, de toute façon, rares sont les gens qui s'offrent les services de mercenaires une fois dans leur vie. Cest presque un luxe, il faut casser sa tirelire, à moins d'être plein aux as. En plus, rares sont ceux qui auraient le courage de mettre les pieds dans une taverne fréquentée par des tueurs tarifés. Ils ont beau passer pour des "gentils" à côté de certains truands, ce ns'ont pas des enfants de choeur et tout le monde s'en doute. Et les bas-fonds de Nascéris ne sont pas un endroit très accueillant, l'idée de s'y rendre en aura découragé plus d'un.

- Pour les coordinateurs, j'y avais pensé, ça me paraissait très judicieux, mais la longueur de ma fiche me paraissait déjà effrayante. Néanmoins, il est clair que ce serait le b à bas, pour quiconque envisagerait de faire du RP avec ces trois bonhommes.

- Pour ta dernière remarque, on tombe un peu moins d'accord. Je pense qu'un PNJ pour Brinsis, l’Étourneau et Halogvar couperait la Confrérie d'une partie de son potentiel. J'aurais du l'écrire c'est vrai : la Confrérie est capable de mettre en place des opérations sollicitant beaucoup de traqueurs, huit, dix, quinze s'il le faut, quand des situations exceptionnelles l'exigent. Je pense que ça lui confère un avantage, face à d'autres organisations du même genre. Même si ça peut ne jamais se passer dans le RP de Brume, je pense qu'il faut potentiellement considérer les traqueurs comme une milice, un soutien intéressant pour les forces de Scil. Une guerre civile déchire les villages du nord ? Les Sentinelles ont du mal à contrôler tel ou tel village ? Pas d'problème, on peut faire appel aux traqueurs sciliens. Ils coûtent cher, ils sont imbus d'eux-mêmes, en plus ils puent, mais c'est toujours un atout potentiel dans ce genre de situation. Ils sont efficaces, certains savent s'infiltrer, se faire passer pour des gens du cru. Aussi je pense qu'il est intéressant de garder cette idée de PNJ de groupe, pour pouvoir un jour contrôler les traqueurs un peu comme on contrôlerait une section des Sentinelles ou des Domynums. Toutefois, je suis d'accord avec toi et je ne l'ai pas assez explicité : le groupe des traqueurs sciliens, c'est l'occasion de traiter des contrats (une des étapes décrites dans la partie métier de ma fiche), et de les exécuter par la suite. Gareth Kaerell veut un contrat ? Dans ce cas un autre joueur ayant accès au compte PNJ lui transmet ses ordres, avec toute une liste de conditions auxquelles Gareth doit se tenir. Il faut zigouiller Melish'kah ? Pas d'problème, n'importe quel rôliste voulant jouer les traqueurs peut incarner deux, trois, quatre traqueurs et se lancer dans une chasse à l'Elfe Noire. Enfin attention quand même, c'est qu'elle est douée, notre chasseuse de primes Smile (Melish'kah si tu lis ces lignes ne l'prends pas mal, tu es le premier exemple à m'être venu en tête tongue )...

Bref, j'ai développé plus que nécessaire, mais c'était pour être sûr que tout ait l'air bien net. Alia, dis-moi juste si tu es okay ou s'il y a encore des choses qui méritent d'être plus claires. J'éditerai tout en même temps.
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MessageSujet: Re: Les Traqueurs sciliens [PNJ de groupe]   Les Traqueurs sciliens [PNJ de groupe] EmptyVen 2 Sep - 14:34

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Il y avait peu de défauts et encore une fois c'est une excellente fiche.

N'hésites pas à recruter, à envoyer des mps pour faire découvrir les traqueurs. Je vais voir si on ne peut pas les mettre en valeur dans un post officiel d'entrée.
Il faudra m'envoyer le mot de passe du compte, en général on les prend à thème, un mot qui pourrait symboliser le compte en question.





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MessageSujet: Re: Les Traqueurs sciliens [PNJ de groupe]   Les Traqueurs sciliens [PNJ de groupe] EmptyLun 19 Sep - 14:07

Bon j'me lance, j'veux bien faire les traqueurs avec toi l'ami Very Happy
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MessageSujet: Re: Les Traqueurs sciliens [PNJ de groupe]   Les Traqueurs sciliens [PNJ de groupe] EmptyLun 19 Sep - 20:44

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Proposition acceptée avec joie ^^
Je t'envois le mot de passe et t'inscris dans les actifs sur ce compte.
N'oublis pas lorsque tu joue avec le compte PNJ tu dois signaler le nom de ton compte personnel, qu'on s'y retrouve Wink

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MessageSujet: Re: Les Traqueurs sciliens [PNJ de groupe]   Les Traqueurs sciliens [PNJ de groupe] EmptyMar 20 Sep - 17:44

Je n'y manquerais pas, même avec un lien vers mon profil Very Happy. Je rêve de voir la tête des gens qui lirons mes RP avec les traqueurs se dire "mon dieu, son compte c’est un gobelin" xD
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MessageSujet: Re: Les Traqueurs sciliens [PNJ de groupe]   Les Traqueurs sciliens [PNJ de groupe] Empty

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