[ Je voudrait surtout avoir des avis au niveau de la cohérence de l'histoire, car je me suis souvent demandée si ce n'était pas une faute trop grave ou une punition trop forte pour ce qu'Ada a fait, donc j'attends avec impatience votre avis :3 ]Nom : Magna
Prénom : Adenydd
Surnom: Ada, la plupart du temps.
Famille : Deux parents, qu’elle n’a plus revu depuis un moment, ainsi que deux grands frères.
Age réel : 41 ans.
Age Apparent : La trentaine environ, parfois plus selon son état de fatigue.
Race : Fée.
Royaume : Scil.
Rang ou métier : Artiste (Créatrice de masques).
Caractère : Comme bien d’autres de ses semblables, Adenydd partage un trait commun à presque toutes les fées : l’espièglerie et l’envie de s’amuser au dépend des autres. Depuis son enfance, le désir de rire de cette manière l’habite. Ses frères l’initièrent à de petits tours très simples, comme cacher des objets importants ou encore saboter une chaise. Depuis ces instants, elle a toujours continué d’honorer cette tradition. Elle le fait autant pour le rire que pour tout le charme qu'apporte l'acte. Il faut savoir guetter la bonne et pouvoir prédire le moment où elle se présente. Et parfois, devoir faire un choix entre plusieurs possibilités alléchantes... Mélange entre un sport et un art, toute une tradition basée sur un simple désir. Désir qui lui coûta bien plus que tout ce qu’elle aurait pu croire et qui la conduisit presque à sa perte totale…
Mais ce n’était pas le seul facteur de cette chute, croyez-moi. Sa curiosité et sa soif de connaissances y furent pour beaucoup dans l’affaire. Car si la demoiselle ailée a bien un défaut, c’est son envie dévorante de tout savoir. Même maintenant, alors qu’elle n’est plus qu’une habitante modeste de l’énorme Cité resplendissante qu’est devenue Scil, elle aime être au courant de ce qui se passe et fréquente autant les quartiers les plus mondains que la bibliothèque pour nourrir son esprit capricieux qui demande toujours plus de faits et de rumeurs et il n’y a qu’une seule chose qui domine le plaisir intense et la joie qu’elle gagne en disant « Je sais » alors que quelqu’un s’apprête à lui apprendre quelque chose qu’il pensait secret.
Et cette chose, c’est l’amour pour ses créations. Artiste jusqu’au plus profond d’elle ; ce qui semblait n’être qu’un simple passe-temps qu’elle avait découvert après son exil devint bien plus important que ce qu’elle n’aurait jamais cru. Elle y jeta tout son dévolu et regarde donc à chaque fois avec fierté ce qu’elle arrive à créer avec ses mains ; encore plus lorsque cela plait, lorsque le bout de son âme qu’elle a insufflée dans cet objet si fragile et si beau arrive à toucher, lorsque l'on reconnaît ses sentiments à travers son travail et sa vie.
Apparence(s) : La fée possède une apparence en somme très commune, c'est pourquoi elle s'est toujours efforcée de la rendre plus unique, par une multitude de petites touches raffinées qui ne sont que des détails, mais des détails qui lui plaisent tout particulièrement.
Pour commencer par ce qu'elle ne peut changer - son apparence sans rajouts - nous pourrions parler de sa silhouette. Assez normale, quoi qu'un peu plus fine que la moyenne. On attend d'une personne d'une stature aussi frêle mais charmante d'avoir des gestes graciles, ce qui est le cas dans l'ensemble, si l'on oublie le sourire moqueur qui s'affiche du bout de ses lèvres charnues, le froncement de son nez en trompette et le rire dédaigneux mais cristallin qui s'élève lorsqu'elle joue un tour à un pauvre passant. Le plus souvent, elle garde la même taille : celle d'une personne adulte plus petite que la moyenne ; sa tête arrive environ aux épaules de la plupart des gens.
A cette première impression espiègle et gracieuse s'ajoute de petites touches comme ses yeux verts, entourés par de longs cils noirs décorés par de petites perles transparentes semblables aux gouttes de la rosée ou encore ses longs cheveux blonds qui retombent en cascade sur ses épaules, encadrant par la même occasion son visage ovale à la peau toujours aussi lisse qu'à son plus jeune âge avec de grandes boucles dorées qui ne restent jamais en place sauf si leur propriétaire prend la peine de les coiffer longuement - ce qu'elle ne fait que rarement.
Pour compléter ce tableau, deux éléments bien caractéristiques à sa personne la démarque de quiconque, l'un étant inné et l'autre n'étant qu'un de ses nombreux ajouts. Lorsque l'on regarde Adenydd de face, on remarque en premier son masque. Car dans les rues, la jeune fée a décidé d'afficher sur elle ce qu'elle fait, ce sur quoi elle s'acharne. C'est un masque de fête, très décoré, qui ressemble à un masque blanc qui couvre tout le visage avec juste une légère touche de rose sur les lèvres et qui aurait été recouvert par un loup doré et chargé de multiples décorations, qui changent selon l'envie de l'artiste. Tantôt des plumes, tantôt des perles, tantôt des pierres précieuses qui brillent de mille feux lorsque le soleil se lève dans la ville. Le jour, elle n'a jamais découvert son visage une seule fois, pour garder une part de mystère devant ses clients et attirer le regard une fois de plus sur ce qui occupe ses nuits sans relâche. Peut être aussi une raison de cacher les cernes noires qui entourent sans pitié ses yeux...
Mais ce n'est pas le seul détail, bien entendu. Car si jamais la fée blonde se tourne, vous verrez sûrement ses deux ailes semblables à celles d'un libellule, d'environ soixante-dix centimètres de long chacune ; très fines et presque entièrement transparentes, des milliers de couleurs les animent et les parcourent lorsque les rayons de l'astre solaire les illuminent. Tableau qui semble parfait, donc. Mais il y a quelque chose qui ne va pas. Qui va vous faire froncer les sourcils. L'aile gauche est très belle et vous émerveillera, mais l'aile droite... Qu'en reste-t-il, à vrai dire ? Vestige de ce qui est passé et que l'on regrette amèrement sans pouvoir rien y faire, son aile droite est déchirée presque entièrement, il n'en reste pas plus d'une trentaine de centimètres... Triste sort pour une personne qui semble toujours joyeuse, mais n'est-ce pas aussi une des nombreuses raisons qui l'ont décidée à porter un masque ?
Histoire :«
Allez, Mamie, raconte-moi encore une fois l’histoire des fées ! »
La voix d’une jeune enfant s’élève. C’est une charmante petite fille dont les longues boucles blondes virevoltent à chaque fois qu’elle tourne la tête. La personne qui semble être sa grand-mère soupire avec un léger sourire sur les lèvres et l’incite à s’asseoir par terre, en face d’elle.
«
Si tu insistes… Cette histoire commence il a très longtemps. A l’époque, toutes les fées vivaient ensemble, heureux. Ce furent de beaux jours… «
Avant qu’ils ne soient teintés et tâchés à jamais par la noirceur de ceux qui furent nos agresseurs. Des monstres si horribles que leur essence ne semblait être issue que d’un Chaos et d’une Violence pur. Nous n’étions pas le seul peuple traqué. Tous étaient la cible de ces démons. En s’entraidant, peut être que… Mais nous ne pouvions pas, nous n’avions pas le choix. Chaque bouffée d’air pouvait être la dernière. C’est pour cette raison que les fées furent divisées.«
Lorsque la menace fut enfin en partie écartée, nous n’étions plus que des groupes disparates, sans réelle organisation. C’est toujours le cas. On n’osait plus se réunir à nouveau comme avant, de peur qu’un autre fléau pire que le précédent s’abatte sur nous. Beaucoup d’autres pensèrent la même chose. Les dragons s’étaient retirés, de nombreuses communautés se terraient où elles pouvaient, blessées. Tout comme nous. C’est ainsi que notre petite tribu a été créée. De l’union de deux fées, deux familles se trouvèrent liées. Par chance, nous n’avons perdu personne, mais le danger n'est jamais entièrement écarté... Ces êtres sombres... Ils souillent encore les terres de notre contrée.
« Après toutes ces années à se terrer ensemble et à s'entraider pour survivre, nous nous sommes rendu compte que nous nous entendions bien et que la vie à plusieurs était devenue aussi agréable qu’elle pouvait l’être à cette époque. C’est notre histoire. Ton histoire. »
La fillette n’ajouta plus un mot, impressionnée par le ton grave qu’avait pris la vieille femme à la fin de ce qu’elle venait de raconter. En entendant ses mots, elle se promis d’avoir beaucoup d’enfants et de petits-enfants pour leur raconter ces souvenirs comme son aïeule venait de le faire. Lorsque l’on est jeune, on fait souvent des promesses qu’on ne tiendra pas, ou que l’on oublie. Mais elle s’efforça de graver celle-ci dans son esprit...
Quelques années sont passées, mais la petite fée n'a toujours pas oublié sa promesse.
Elle a fêté son vingtième printemps il y a quelques semaines. Elle semble littéralement rayonner de bonheur et affiche en permanence un de ces sourires qui illuminent la pièce. Mais sa curiosité à grandit. Elle part toujours plus loin dans sa forêt natale et se rapproche sans le savoir d'un campement d'humains. Elle s'aventure toujours au-delà des limites de la veille principalement pour trouver plus de "trésors". Des tas de petits objets qu'elle garde enfermé dans un petit coffret doré décoré avec des perles de toutes les couleurs. On y trouve des plumes, des pierres polies par le temps, des feuilles avec des couleurs surprenantes ou de jolies fleurs séchées et aplaties. Mais elle se hasarde dans des parties plus éloignées de la forêt pour une autre raison : elle aime tendre des pièges et pour trouver les composants requis - la plupart du temps ce qui s'apparente à des lianes - il lui faut maintenant être de plus en plus téméraire et avoir une excellente vue.
Un de ces fameux jours où elle était en quête de matériaux pour concocter quelque chose d'encore plus fameux avec un de ses frères, elle croisa un jeune garçon humain qui devait avoir son âge. On lui avait dit que les fées pouvaient parfois camoufler leurs ailes, c'est pourquoi elle pensa automatiquement qu'ils faisaient partie de la même race et n'eût pas peur de lui une seule seconde.
Pour le jeune enfant, voir une jeune fille ailée débarquer le fascina plus que tout, il n'eût donc pas plus peur. Ce fut une belle journée pleine de rire et de jeux. Ils ne parlèrent presque jamais d'eux, à part lorsqu'ils se dirent mutuellement leurs noms. La séparation le soir était assez triste, mais ils se promirent de jouer à nouveau le lendemain, ou aussi de se balader pour trouver d'autres trésors.
Mais lorsqu'elle revint le lendemain, Adenydd, la jeune fée espiègle, eût une autre idée. Elle avait mit en place un piège très simple, qui était une simple fosse recouverte de branchages. Si elle avait fait cela, c'est car elle comptait voir son ami tomber dedans, pour enfin voir ses ailes, car elle était sûre qu'il les montrerai dans une situation pareille. Et elles devaient être absolument magnifiques, elle en était sûre ! C'était bien entendu dangereux, mais innocente comme elle était, comment pouvait-elle y penser ? De plus, elle était persuadée que le garçon qu'elle côtoyait pouvait effectivement s'en sortir.
... Quelle ne fut pas sa surprise lorsqu'elle vit le corps pâle s'effondrer en criant sans s'élever dans les airs. Trop tard pour qu'elle agisse. Paniquée, elle demanda au garçonnet la location du lieu où sa famille se trouvait pour demander de l'aide afin de le sortir de là, car il était évident que ses minces ailes ne pourraient jamais supporter le poids de deux personnes.
Grossière erreur. Les humains arrivèrent effectivement sur le lieu de l'accident très rapidement sans broncher devant les ailes de l'enfant, mais elle était tellement pressée qu'elle n'avait pas expliqué la situation clairement. Ce fut l'enfant, gravement blessé, et dont les deux jambes et le bras droit partaient dans un très mauvais angle, qui avoua qu'elle était celle qui avait fait ce trou. Ce détail devint la dernière pierre qui se posa sur l'édifice de son erreur monumentale. Tous les humains s'énervèrent, et voulurent la punir, mais elle réussit à courir plus vite qu'eux. Ce qui leur permit de découvrir l'emplacement du village fée.
Et le lendemain... Ils revinrent, armés, réclamant vengeance et justice. La plupart des fées eurent le temps de prendre la fuite, mais certains parmi les plus âgés étaient plus lents et subirent le courroux des hommes.
Jeune et pleine de vigueur, Ada avait pu suivre la troupe sans encombres, mais lorsque sa famille se demanda pourquoi avait-on décidé de s'en prendre à eux alors qu'ils restaient paisiblement dans les bois sans faire de mal à qui que ce soit, la fée rougit, et tous les regards se braquèrent alors sur elle. Il fallait qu'elle explique. Elle devait expliquer. Et elle le fit, mais non sans le regretter. Il était évident que l'on devait la punir. Plusieurs personnes étaient mortes par sa faute. On ne voulait plus la voir. On ne voulait plus l'entendre. On ne voulait plus entendre parler d'elle. Et aussi... On ne voulait plus la voir déshonorer la race Fée en la laissant voler allègrement. Certainement pas. Ces deux ailes multicolores ne devaient plus exister.
On se ravisa un peu. Deux ailes, c'était cher payé. Mais il fallait qu'elle se rappelle de son crime. Une serait suffisante.
Plusieurs années se sont écoulées. Et la fée n'a toujours pas oublié sa promesse.
Cette nuit, elle sait qu'elle ne dormira pas. Éclairée par quelques boules de lumière flottantes colorées, elle colle lentement et une à une des perles pourpres sur un masque doré. Elle soupire, cligne des yeux. Il vaut mieux s'arrêter là et profiter de la fraîcheur de cette nuit estivale pour marcher un peu.
Elle s'étire lentement, se lève et prend un masque pour le porter, puis sort sans se retourner vers son plan de travail recouvert de matériaux disparates, mais qui forment une sorte d'harmonie dans le désordre des formes et des couleurs. D'un simple geste de la main et un murmure, les lumières bariolées disparaissent et l'atelier se retrouve à nouveau plongé dans le noir. Nouveau bâillement. Depuis combien de temps n'a-t-elle pas dormi ? Dur de savoir exactement, mais son corps semblait réclamer un repos plus que mérité. Pourtant, elle comptait rester éveillée encore un moment.
L'air vif des rues lui fait oublier tout sentiment de fatigue et arrive à la faire sourire faiblement derrière son masque. Même à cette heure, le quartier des artistes est assez animé. Personne ici ne semble connaître la définition exacte du mot sommeil, apparemment. On entend encore quelques notes de musique douce qui s'élève, et des lampions bigarrés s'allument tous un à un. Quelques personnes sont allongées ou adossées contre des arbres en regardant les étoiles. Ce n'est pas le meilleur lieu d'observation, mais la vue reste magnifique où que l'on aille dans cette ville.
Ses pas la mène finalement à un lieu qu'elle apprécie. Un lieu où elle pourra se fondre dans la foule et où quelques rares passants ne pourront marmonner en la voyant passer et en remarquant ses ailes.
Arrivée à destination, elle soupire encore une fois et finit par lever les yeux pour regarder le ciel, comme la plupart des badauds encore éveillés. On peut apercevoir à cette période de l'année plusieurs constellations qui brillent si fort dans le ciel que l'on oublie le reste. ... Que faisait-elle là ? Elle ne comptait plus les années passées hors des Vertes Collines. Elle n'y avait plus jamais remit les pieds... Depuis que s'était-il passé ? Elle avait l'impression que cela faisait une éternité, mais c'était en fait un laps de temps assez court par rapport à sa longévité.
Elle s'était contentée d'errer vers un village qu'elle connaissait, mais partit finalement sans aucun but précis vers Scil. On lui avait souvent parlé de cette Cité comme de l'endroit le plus beau au monde. Elle voulait le découvrir par elle-même. Et c'est là-bas, qu'elle a vu tous ces artistes. Cette multitude d'hommes et de femmes qui ne s'acharnaient que pour la beauté de l'art et de leurs créations. Elle se rappela sa collection d'objets. C'était surement un jour de fête, car beaucoup de monde portait un masque. De jeunes enfants couraient dans les rues. Elle avait envie de faire comme eux. De vivre d'une passion, et de se lever tous les matins comme eux. Et puis, ces masques la charmait vraiment. Ils semblaient tous partir de la même base, mais ils étaient tous différents dans leurs couleurs et leurs décorations. Succession de plumes, de perles, de pierres et d'autres objets brillants. A ses yeux, c'était magnifique. C'était ce qu'elle voulait faire.
Pouvoir(s) : Les pouvoirs de la jeune fée sont très basiques, et même si elle a dû savoir à un moment de sa vie comment les approfondir et les améliorer pour qu’ils soient plus puissants et pernicieux, elle n’est plus en mesure de le faire – en partie à cause de tout le temps qu’elle a consacré à sa passion, qui est devenue son art – et se contente donc de jouer des tours aux passants, le plus souvent à des inconnus qu’elle ne connaît ni d’Eve ni d’Adam pour ne s’attirer aucun ennuis.
Elle peut donc briser des objets de taille réduite ou moyenne, ou simplement créer des fissures pour avoir le plaisir de voir l’objet se casser de lui-même. Pour ce genre de sorts, ses cibles favorites sont les personnes qui portent un contenant qui renferme du liquide, afin de les voir totalement arrosés avec un air ahuri, sans pouvoir comprendre ce qui vient de se passer. I lui arrive aussi de s’en servir pour détruire un pied de table ou de chaise, dans le but de faire tomber un pauvre innocent.
Un des autres sorts dont elle se sert le plus est très simple et permet de faire apparaître une boule de lumière colorée qui flotte. Cette technique lui permet d’éclairer son atelier plus longtemps, et donc de consacrer toute la nuit à ses créations.
En dehors de ces deux sorts, elle n’utilise presque jamais la magie, pour la simple et bonne raison qu’elle a oublié la plupart de son savoir en la matière, mais aussi car elle a trouvé une autre passion plus importante, ce qui lui fait souvent perdre le sens des priorités ; Ada semble n’avoir plus qu’un seul but et tout le reste s’éclipse à ses yeux.
Arme(s) : Ada ne possède pas d’armes à proprement parler : la Cité d’Or a toujours été un lieu on ne peut plus sûr à ses yeux. Une sorte de forteresse où rien ne peut l’atteindre. Et, en cas de besoin, elle peut toujours se servir de quelques sorts qu’elle connaît, même si elle ne s’en sert quasiment plus que pour perpétrer quelques méfaits amusants lorsqu’elle marche au hasard des rues. Elle ne sait même pas si elle serait actuellement réellement capable de se défendre face à quoi que ce soit.
Familier : Aucun familier.