Nom : Leddart
Prénom : Samuel
Surnom: Sam', ou tout autre... Mais en aucun cas Sammy.
Famille : Aucune encore vivante
Age réel : C'est une très bonne question...
Age Apparent : Entre vingt-deux et vingt-cinq années
Race : Fantôme [ ! ]
J'aimerai énormément être un fantôme, qui lui même s'incarnerait dans le corps d'un autre être... C'est à dire que j'aurai l'apparence, par exemple, d'un elfe, mais mon fantôme (mon âme, si l'on veut) aurait prit possession du corps pour y vivre définitivement...
Si c'est bon, je serais "dans" le corps d'un hybride elfe noir - humain...
J'espère que ce sera accepté ^^
Royaume : Scil
Rang ou métier : Vagabond, servant, homme de main... Un peu tout.
Caractère : Si Samuel a une opinion plutôt... dévalorisante du monde et tout d'abord de lui-même, il considère néanmoins que toute vie a sa valeur, et n'en respecte que plus les autres. Bien qu'il ait une haine envers ceux qu'il juge ventards, faux-culs et hypocrites, il est lui même champion dans la matière. S'abritant derrière des sarcasmes dit ou non, il ment comme il respire, et ment plus souvent qu'il ne respire, d'ailleurs.
Peu curieux, il en sait néanmoins beaucoup, ses oreilles ayant tendances à trainer partout... Peu bavard sur lui-même, il est pourtant capable de sortir tout un baratin sortit de son imagination. Investi dans ses missions, il ira jusqu'au bout, ne renonçant quasiment jamais. Pourtant, ses idées et stratégies sont loin d'être bonnes, il a même tendance à aller plus vite que prévu, fonçant dans le tas et créant des catastrophes.
Il a le cœur sur la main, et ferait n'importe quoi pour aider un proche, un blessé, un enfant, bref n'importe qui... Tant qu'il ne le connait pas trop ! Pour ses connaissances, il peut souvent paraître froid et sans émotions, se fichant pas mal du monde... Ce qui n'est d'ailleurs pas faux. D'un naturel calme, la colère gronde néanmoins en lui... Colère qui s'échappe parfois, le plus souvent au combat, et pas pour le bonheur des autres.
A cause de son histoire, il est souvent morose, nostalgique, poète et dépressif, et a tendance à voir sa vie en noir. Rêveur, il est souvent dans les nuages, à imaginer un quelconque autre monde dans lequel il serait définitivement tranquille.
Gastronome, il avale pratiquement tout ce qui lui tombe sous la main, sans distinction aucune, et ne dit jamais non à une sieste, et encore moins un entraînement... Il déteste les compétitions, mais cela ne l'empêche pas de se mesurer amicalement contre quelqu'un, même si il risque de perdre ou de se blesser.
Si ses paroles sont parfois dures et dénuées de sentiments, il arrive néanmoins à dissimuler sa personnalité sous quelques boutades assez ratées, se fondant parfaitement dans la masse des habitants de Brume.
Apparence(s) : Un peu plus grand que la moyenne, pour un poids faible malgré sa gourmandise, Samuel est assez athlétique... sans pour autant être un tas de muscles et de pectoraux saillants, sa musculature est présente, même absolument pas ostentatoire. De longues mèches d'onyx entourent un visage fin, pâle, mais relativement beau. Encore que, c'est une question de goûts... Son regard, d'un gris d'acier, est direct, franc et déterminé, toujours accompagné d'un sourire en coin à peine visible, qu'on pourrait qualifier de moqueur, mais sans condescendance. De plus, une cicatrice discrète lui barre le visage... Mais Samuel ne sait pas d'où elle vient.
Doté d'une santé de fer, Samuel est pourtant souvent enrhumé durant les périodes les plus froides de l'année, mais sans incident réel sur sa santé. Endurant et agile, il récupère bien des blessures, et semble épargné par les infections, à son grand bonheur.
***
Histoire : Un jour, un Grand Sorcier vint au village. Aimable et secourable, il aida les villageois, s'attirant leur sympathie. Très vite, il utilisa ses pouvoirs pour construire un Paradis, sa nouvelle Edencomme il le nommait. Il s'enferma de plus en plus dans son Eden, le peaufinant, le récréant... Puis un jour, il invita tout le village à un banquet dans son petit Paradis. Mais il enferma les humains crédules sous un dôme de verre, et noya les environs sous l'eau, renommant les lieux 'Atlante' Et les hommes, malgré leur affection pour ce Fou, voulurent la liberté. Inconscients, il voulurent briser le dôme de verre.
L'eau retenue fut enfin libérée. S'engouffrant dans l'Eden. Engloutissant et ravageant. Noyant.
Et de cet Eden, il ne resta rien. Pas même un survivant. *Une période, que l'on pourrait nommer "Plus tard". L'eau s'est retirée, et les ruines des événements d'avant n'existent plus, remplacées par quelques habitations. Mais les habitants furent massacré par des orcs.
Dans la nuit, un jeune homme survivant s'était recroquevillé dans sa cachette. retenant son souffle. Il s'endormit, mené a bout par la fatigue et la peur viscérale.* Ouvrir un œil, le souffle court. La silhouette retint un gémissement de douleur, tant les courbatures de la nuit la faisait souffrir. L'ombre se redressa doucement, dépliant lentement ses membres hors de sa cachette. Levant des yeux gris sur son environnement, la silhouette sombre ne reconnut pas son environnement. L'homme, car s'en était manifestement un, baissa les yeux sur ses mains, faisant jouer les articulations doucement. Il ne connaissait pas ces lieux, et ne se souvenait pas de ces vêtements... Il fit quelques pas chancelants, puis de plus en plus surs. Autour de lui, le vide. Quelques maisons abandonnées, des tonneaux éventrés, et c'était tout. A part peut-être le vent qui soufflait doucement, jouant avec les cheveux d'onyx, effleurant les oreilles légèrement pointues de l'homme, murmurant avec douceur des mots que lui seul comprenait.
C'était désorientant. Les derniers souvenirs qu'il avait... Une vague énorme, un mur d'eau se précipitant sur lui. L'engloutissant, fracassant ses os, son corps tout entier. Le noir et l'attente.
Il regarda de nouveau ses mains. Qui était-il ?
Le vent lui souffla un nom. Ou plutôt sa mémoire. Samuel Leddart.
Tranquille et posé, Samuel se dirigea vers une maison proche, dont la porte d'entrée avait disparu. Il entra sans un bruit, plus silencieux qu'il ne l'avait jamais été. Ses mouvements étaient fluides, plus qu'avant. Etrange... Le jeune homme passa devant une armoire, entra dans un salon, une cuisine, puis une chambre. Un lit confortable s'y trouvait, comme abandonné. Au dessus, un miroir.
Le jeune homme regarda longtemps le miroir, passant sa main sur son visage. Il ne se reconnaissait en rien. Avant, il était blond. Avant, il était plus petit, plus trapu, plus fort. Le miroir lui renvoya son regard gris implacable, comme une question moqueuse. Qui était-il ?
Aucun souvenir, a part ce mur d'eau dur comme de la roche, et la notion vague de famille humaine. Il ne retrouvait en ces lieux aucun de ces éléments intrigants. Il connaissait son nom. Pas sa situation. Où était-il ? Brume, sans aucun doute. Il n'y a aucun autre monde que Brume. Comment avait-il changé d'apparence ? Il l'ignorait. Enfin, Samuel - si c'était bien son nom - arrêta de se questionner inutilement, et se redirigea vers la cuisine. Là, il trouva un pain à peine dur. Datant d'hier, au grand maximum. Il mordit dedans, avant d'explorer davantage la maison totalement vide. Abandonnée. Triste. Un squelette, un corps cherchant des âmes pour l'habiter.
Dans l'armoire du couloir, il trouva des vêtements de voyage lui allant parfaitement. Un pantalon noir large et pratique, aux multiples poches, quelques tuniques dans les tons sombres peu décorées, une veste noire et chaude, un manteau particulièrement saillant, des bottes noires usées, et une épaisse écharpe noire particulière.
Il troqua ses habits - un pantalon brun rapiécé et une tunique irritante - contre son butin, en gardant la ceinture de départ. Il n'avait aucune honte a piller une maison vide, dans un hameau vide. Il devait être le seul homme a des kilomètres à la ronde.
Plus tard, il trouva une besace de cuir, et y mit de la nourriture, une carte, des habits de rechange, et une dague qu'il avait dégoté dans un coffre. Il en avait trouvé deux autres, une qui se trouvait maintenant dans sa botte droite et l'autre à sa ceinture.
Et maintenant. Où aller ? Rester dans ces maisons désertes ? Hors de question. Crapahuter dans la nature ? Non plus. Rejoindre une ville ? L'idée le révulsait. Il ne voulait pas aller en ville, pas tant qu'il ne connaîtrait pas sa nature. Mais alors... Où aller ?
Il haussa les épaules, philosophe.
"J'irais là où mes pieds me mèneront."
Pouvoir(s) : Aucun, même si une certaine affinité avec le vent semble être présente... Qui sait, peut-être y'a-t-il quelque chose la dessous ?
Arme(s) : Même si Samuel est capable de se battre à mains nues, et de s'en tirer très bien, il manie néanmoins quelques armes. Parmi elles, les dagues et cimeterres figurent, d'autant plus que son corps d'emprunt les manie avec aisance, en plus de l'arc.
Familier : Ses railleries lui tiennent compagnie.
En espérant que c'est bon... Et OUI, je suis au courant que l'Atlantide a existé. Mais le Fou a voulu recréer une Atlantide rien que pour lui...