II - Territoire Elfique
¤ Le Passage unique menant sur les Terres des ElfesCérabion est protégé par une barrière magique qui ne peut-être franchie que par une ouverture dans le voile. Bien que le dome protecteur puisse être franchi par les airs, seul le passage vous garanti une traversé sans danger, mais seulement si vous êtes invité par les Elfes.
Le Passage est très étroit, et vous devez suivre le chemin de bois sans dévier, car sinon la souffrance que vous infligera la barrière ne sera pas une partie de plaisir.
De grands arbres cachent aux regards des indiscrets les archers prêts à défendre Cérabion, ils trônent, comme de grandes tours. Menaçante ou accueillante, selon vos intentions.
Etranger, si tu veux entrer,
Ton coeur doit être pur,
Et ton courage dur,
Car seul les elevés,
Peuvent espérer entrer.
Survivre,
Et vivre.
Pour que leur soit dévoilé,
Les murmures de nos secrets.
¤ Cérabion, la citéLa cité Elfique, la cité des Elfes. Cérabion.
Merveilleuse et noble race que sont ses créatures aux capacités étranges et aux longues oreilles. Grands et sveltes, les Elfes ont toujours été beaux. Proches de la nature, et liés à une magie très ancienne, les Elfes sont une très ancienne race de Brume à l’histoire fabuleuse. A la fois surnaturels, cultivés et protecteurs de l’environnement, ils sont considérés comme une race très civilisée et puissante qui possède de grands secrets de guérison. Leur pouvoir viendrait principalement de l’arbre du Mythril, qui trône au cœur de la cité, et dans les cœurs des Elfes.
Ancienne civilisation, les Elfes possédaient autrefois des terres très étendues, et leur population était multipliée par dix contrairement à notre ère. L’arrivé d’Olsimonée et des Sachen leur fut fatale malgré une grande force des troupes. Cette défaite fut probablement due à des siècles de tranquillité qui fit perdre le goût du combat, à la surprise et à la façon traître dont ils ont été dévastés. Comment un peuple si fort et si plein de bons sens aurait-il imaginé cela possible ? La mort et la guerre n’existaient plus pour ceux qui n’en voulaient plus, et leur force les protégeait par la dissuasion et le respect qu’ils inspiraient. Et pourtant, la grande apogée Elfique se vit sombrer dans un bain de sang qui souilla la terre qu’ils aimaient tant… Les bibliothèques avec tout le savoir entassé pendant des millénaires furent brûlées, transformant en cendre le savoir de Brume, son histoire et de nombreux mystères, comme furent détruit les écrits de l’Atlantide, réduit à l’état de flaque.
Tout fut détruit, une civilisation entière décimée en quelques jours. Les Elfes qui n’avaient jamais été très nombreux, étaient à présent une poignée.
Ils allèrent se réfugier dans la plus grande de toutes les forêts, là où régnait depuis toujours la source de leur pouvoir, l’arbre du Mythril. Ils rassemblèrent toute leur magie pour créer une barrière magique que nul ne pourraient traverser sans leur permission.
Et c’est ainsi que les Elfes se coupèrent du monde, sauvant ainsi ce qui restait d’eux, reconstruisant une cité puissante et enrichie par la connaissance. Mais cette mésaventure les blessa aussi au plus profond d’eux, tant et si bien qu’il ne voulurent plus entendre parler du monde extérieur, ils ne voulurent plus protéger ceux qui leur demandaient asile, car tout lien pouvait représenter un danger. Le peuple des elfes tomba dans une autarcie totale, et ils refoulèrent leur nature protectrice et ouverte, ils se refermèrent sur eux et n’eurent pour seul but que leur propre survie.
Scil face à ce refus de dialogue se retrouva désarmée, ils obtinrent quelques rencontres, mais les elfes se montrèrent toujours méfiants. Mais une nouvelle Reine arriva, et apparut l’espoir d’une alliance de plus en plus forte.
Cérabion est le nom du domaine des Elfes, à la fois de la forêt, de la cité, et même du mur qui les protège.
Ce mur presque invisible si ce n’est par l’impression de flou qu’il donne, et fait de magie pure, il ne possède qu’une ouverture, qui est très sérieusement protégée par une petites armées qui surveille les allées et venues. Bien que très solide, ce mur n’est pas indestructible, car comme toute chose il a son point faible, mais pour le moment, d’après la légende, seule Alia d’Or serait parvenue à le franchir sans passer par l’ouverture. Malheureusement le mur ne protège que faiblement des attaques venant du ciel, mais les archers veillent les endroits fragiles du dome. Si vous êtes un dragon de Scil ou un phénix n’ayez pas peur, mais si vous êtes une harpie ou autres monstruosités volantes, vous n’en sortirez pas indemne.
La forêt est pleine de fleurs et d’animaux, mais les autres créatures magiques se font rares car elles se sentent trop enfermées dans la bulle protectrice, d’autant plus qu’à présent les Terres de l’Ouest sont calmes et rassurantes. La végétation et la faune font parties intégrantes de la cité, qui est constitué de bien de matériaux étranges se mêlant aux racines et aux branchages.
L'architecture de la cité reste longue et fine, ses formes rappelant souvent celles que l'ont retrouve dans la nature, à la fois désordonnée et pleine de pureté, créant un ensemble trés hétérogène mais harmonieux. Les couleurs sont généralement dirigées par une palette de couleurs froides trés diversifiée. La cité est généralement trés calme, les Elfes étant de caractère serein et posé, des chants enchanteurs enveloppent parfois les murs, mais toujours avec douceur et retenue.
La Salle des anciens écrits Étrange bibliothèque qui mélange végétation et culture... Certains érudits extérieurs pourraient en être outragés, pourtant il n'y a rien de plus commun pour les Elfes. Le savoir vient de Brume, de la terre et de la vie qu'elle offre...
De trés anciens livres dessinent les étagères et les ombres du passé, mais les anciens dialectes sont intraduisibles malgré des siècles d'effort. La langue des anciens de Brume serrait elle si compliquée qu'elle dépasserait l’entendement des créatures d'aujourd'hui ? Et alors que le passé reste inconnu, les plantes médicinales dessinées, permettent souvent avec quelques mots volés dans le volume de sauver de maladie que l'on croyait encore inguérissables. Ces quelques découvertes grâce aux livres, permettent d'imaginer l'étendu des connaissances de l'ancien monde. Mais si quelques vieux grimoires interrogent sans répit les générations, d'autres viennent à naître prouvant que l'apogée passée est derrière, mais aussi devant.